Pro et anti Ravalomanana menacent de descendre dans la rueSituation explosive depuis le retour de Marc Ravalomanana. Qu’on soit ou non d’accord avec l’ancien Président de la République, on ne peut pas rester indifférent à son retour à l’improviste qui a secoué la vie socio-politique du pays dans lequel un éventuel trouble risquerait de bouleverser le quotidien de tout le monde.
Après le désordre suite à son retour et à son arrestation, c’est l’heure des revendications. Maintenant les pro et anti-Ravalomanana menacent de descendre dans la rue chacun de leur côté à moins qu’ils n’aillent s’affronter dans la rue.
Les anti-Ravalomanana, représentés par l’association des victimes du 7 février 2009 (AV7), exigent l’application de la décision de la justice qui a déjà condamné l’ancien président d’emprisonnement à perpétuité. « L’impunité ne doit plus être de mise » revendique Andriamahefarivo Etienne, président de l’AV7, qui estime en plus que les propos de Ravalomanana lors de sa conférence de presse sur l’AV7 relèvent de la pure provocation et de la non considération envers les victimes. Rappelons que lors de sa rencontre avec la presse, Ravalomanana avait répliqué que « AV6 ou AV7, ils ont déjà perdu devant la justice sud-africaine, mais moi je suis prêt à affronter de nouveaux procès conduits dans les règles de l’art. »
Les membres de l’AV7 ne croient pas du tout que les dirigeants n’étaient pas au courant du retour de Ravalomanana. Ils sont complices estime l’AV7, « il s’agit sûrement du fruit d’un accord entre le président Hery Rajaonarimampianina et Ravalomanana » selon un membre de l’association qui menace de descendre dans la rue si Ravalomanana jouit de l’impunité. D’autant que les victimes ne sont pas dédommagées.
D’un autre côté, les pro-Ravalomanana, les Zanak’i Dada, les députés TIM et autres partisans menacent aussi de descendre dans la rue si leur leader n’est pas libéré. Les manifestants de Magro Behoririka informent qu’ils vont porter plainte devant les Nations Unies contre ce régime qui ne respecte pas les Droits de l’Homme. Ils font surtout référence à l’arrestation musclée de l’ancien Président et à sa mise en « résidence surveillée ».
Les forces de l’ordre de leur côté réitèrent que Madagascar est un État de Droit et ceux qui n’ont pas reçu des autorisations n’ont pas le droit de descendre dans la rue.
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