Jean-Claude de l’Estrac: «L’île Maurice a toutes les raisons de se sentir trahie»«J’estime qu’il est de mon devoir, pour le bien même de la Francophonie, de dénoncer l’opération qui, au pays de Senghor, a vu l’Organisation internationale de la Francophonie être attribuée à l’Amérique du Nord.» Jean-Claude de l’Estrac ne cache pas son amertume devant ce fait. A peine-t-il rentré de Dakar, où il s’était rendu en tant que candidat favori à l'élection au secrétariat général de la Francophonie, qu'il a voulu dénoncer la manière dont a été choisie la canadienne Michaëla Jean.
Selon le secrétaire général de la COI, le procédé de cet exercice n’a été «ni ouvert, ni transparent, ni démocratique». Selon lui, ce sont suite à des «tractations entre la France et le Sénégal» que le nouveau secrétaire général a été «imposé et désigné». Il ajoute que «l’île Maurice a toutes les raisons de se sentir trahie», expliquant que c’est suite à l’encouragement du président français, mais aussi de dirigeants de plusieurs pays africains, que l’Etat mauricien avat décidé de se lancer dans la course.
http://www.lexpress.mu/article/256019/j ... tir-trahieA DAKAR : La Grande Trahison!Cinq candidats étaient en lice pour le poste de Secrétaire général de l'OIF. Certes, tous pouvaient se vanter d'avoir des atouts solides, certains évidemment plus que d'autres. Mais celui qui avait émergé du lot, il ne faisait aucun doute, c'était bien Jean Claude de L'Estrac.
Sa vision pour la nouvelle francophonie a impressionné plus d'un. D'ailleurs, cette vision assortie d'un programme pratique, réaliste mais surtout réalisable avait tellement séduit, que certains autres candidats n'ont pas hésité à en faire la leur.
De L'Estrac avait trouvé le bon filon pour élever l'organisation qu'il ambitionnait de diriger à un niveau supérieur tout en consolidant l'héritage de l'illustre Abdou Diouf.
Ce qu'il proposait était une francophonie économique, comme il l'a qualifiée lui-même, avec une emphase particulière sur l'industrialisation de notre continent. Durant toute sa campagne, il avançait des idées très concrètes et des objectifs réalisables dans le court et moyen termes sans perdre de vue le devenir de la jeunesse. Un projet qu'il a vendu avec grand succès auprès des personnalités qu'il a rencontrées durant sa campagne.
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